jeudi 9 décembre 2010

Sexe et tabous

La sexualité est omniprésente dans notre société. Internet, publicité, cinéma, télévision, articles de revue… Où que vous alliez, chaque jour vous êtes confrontés à de multiples stimuli à connotation sexuelle. Ceci dit, le sexe est partout mais… En parle-t-on vraiment?
Force m’est de constater dans ma pratique la difficulté de plusieurs à aborder véritablement la sexualité avec leurs proches. En effet, malgré la libéralisation du sexe des dernières décennies, bien des parents demeurent mal à l’aise et pris au dépourvu par l’éveil sexuel de leurs enfants. Aussi, nombreuses sont les personnes qui se montrent encore hésitantes à discuter de leur sexualité avec leur partenaire. Au nombre des motifs évoqués pour justifier cette hésitation, on retrouve généralement la peur d’être jugé par l’autre, la crainte de ne pas savoir comment s’y prendre pour aborder une question aussi intime ou encore l’adhésion à des normes plus strictes d’éducation. Il n’est alors pas rare que les gens évitent tout simplement le sujet, pensant ainsi se faciliter la vie. Néanmoins, naît subséquemment un tabou qui engendre et maintient souvent certaines insatisfactions.
Il semble régulièrement plus facile pour beaucoup de parler de sexualité lorsque la discussion ne les implique pas directement, c’est-à-dire lorsque cette dernière demeure à un niveau plus général. Pourtant, prendre le risque de se dévoiler véritablement à l’autre contribue à accroître le niveau d’intimité d’une relation. Enfin, ceci ne signifie pas qu’il faille parler de cette sphère intime de notre vie à tous et chacun. Ceci ne signifie pas non plus qu’il est incorrect de préserver son jardin secret. Nonobstant, considérer aborder sincèrement sa sexualité avec son partenaire relève de l’impératif en vue d’une vie sexuelle épanouie.

Lien vers ce texte sur le Courrier Ahuntsic

lundi 15 novembre 2010

Chicanes de couple!

Encore aujourd’hui, plusieurs personnes croient que les couples heureux ne se chicanent jamais. En fait, les désaccords au sein d’une dyade sont normaux, voire pratiquement inévitable. Néanmoins, face aux conflits, les couples peuvent réagir différemment et cela fait souvent toute la différence!

Lorsqu’un conflit survient dans le couple, il est primordial pour les conjoints de se rappeler qu’ils ne jouent pas pour des équipes adverses mais bien ensemble afin de résoudre la situation problématique. En ce sens, lorsqu’un désaccord se produit, il est pertinent de savoir choisir le bon moment afin d’en discuter. Comment trouver le bon moment? Et bien, tout d’abord, chacun des membres du couple doit se sentir disposé, c’est-à-dire ne pas être dans un état agressif ou négatif (ne pas être sur la défensive). Tentez d’adopter une attitude plutôt positive, propice à la résolution de problème. Au besoin, si la tension monte durant l’exercice, il est possible de prendre un temps d’arrêt, afin de retrouver de meilleures dispositions.

Définir exactement ce sur quoi on ne s’entend pas constitue l’étape suivante du processus. C’est aussi le moment pour chacun d’exprimer ce qu’il ressent en regard de la situation. Il est important d’être à l’écoute de son partenaire et également de s’exprimer avec respect. Enfin, trouvez conjointement toutes les solutions possibles et imaginables à la situation dont il est question. Une fois la liste de solutions complétée, reprenez-la à deux et évaluez chacune d’entre-elles. Commencez par éliminer les solutions qui ne semblent pas appropriées pour les deux partenaires puis choisissez la solution qui vous semble la meilleure. Idéalement, cette solution devrait permettre à tous de se sentir gagnant. Il ne vous reste plus qu’à vous engager à ce que tout ce qui est en votre pouvoir soit fait pour mettre cette solution en application et à en vérifier l’efficacité. Si malheureusement la solution trouvée ne s’avérait pas efficace, le processus de résolution de problème serait alors à recommencer.


Bref, lorsque bien réglés, les conflits peuvent servir de levier de croissance pour le couple et deviennent alors bénéfiques. Ils permettent aux conjoints de discuter de certains aspects de leur vie de couple et ainsi mieux se comprendre et se respecter. En terminant, lorsqu’un désaccord se pointe à l’horizon, pensez donc à le régler plutôt que de les accumuler…

vendredi 15 octobre 2010

Cancer du sein et couple

Le cancer du sein est l’une des formes de cancer les plus répandues chez les femmes. En effet, bien que le nombre de cas rapportés chaque année soit demeuré relativement stable depuis 1993, au Canada, une femme sur neuf développera ce type de cancer au cours de sa vie (Santé Canada, 2002).

Le sein, symbole de féminité, de maternité et de sexualité, s’avère un organe fortement investi émotionnellement par les femmes mais aussi souvent par leurs conjoints. À cet effet, l’influence du cancer et de ses traitements en regard de la sexualité reste un domaine encore trop peu exploré. Selon plusieurs auteurs, ceci serait influencé par le fait que les patients se confient peu à leur médecin quant à leurs difficultés sexuelles et conjugales. En effet, il semblerait que devant l’enjeu vital du cancer, ce type de préoccupations leur paraisse futiles et même honteuses à aborder. Or, si le traumatisme d’être diagnostiquée d’un cancer du sein peut avoir un impact sur le fonctionnement sexuel des femmes, le traitement de ce dernier peut en faire tout autant.

Certes, ce traumatisme a un fort impact sur les patientes atteintes mais est aussi vécu, à divers degrés, par les autres membres de la famille. En ce sens, si les conjoints des femmes présentant cette problématique sont souvent perçus comme des sources importantes et naturelles de soutien émotionnel durant cette épreuve, leur propre niveau de détresse émotionnelle s’avère généralement aussi élevé que celui de leurs conjointes. Néanmoins, la majorité des couples sembleraient bien s’ajuster à cette expérience malheureuse et rapporteraient même, dans certains cas, une amélioration générale de leur relation. En fait, la communication, surtout émotionnelle, entre les conjoints s’avérerait un item crucial au développement de leur croissance personnelle respective et également en tant que couple.

En définitive, il est récurrent de lire dans la documentation scientifique l’importance d’un bon soutien social lors d’événements de vie tels que la survenue du cancer du sein. Un bon appui social contribuerait à diminuer les effets nocifs d’un stress sévère tel que celui qui pourrait être dû au cancer et aiderait ainsi les personnes touchées de plus près à améliorer leur état plus rapidement. D’ailleurs, la recherche indique que les couples ayant une communication ouverte démontrent un meilleur ajustement marital suite à la maladie.

Lien vers la publication de ce texte dans le Courrier Ahuntsic

mardi 21 septembre 2010

Technologies et infidélité

Voici un article paru dans le journal La Presse auquel j'ai participé.
Les infidèles du courriel
Marie-Eve Morasse, Technaute.ca20 septembre 2010 14 h 36

Les gens infidèles font souvent des pieds et des mains pour cacher leur relation secrète. Les appels doivent se faire en catimini, les rencontres loin de tout regard. Avec Facebook, les textos et les courriels, certains plaident toutefois qu'il est plus tentant que jamais de tromper l'être avec qui on partage sa vie. La multiplication des moyens de communication encourage-t-elle l'infidélité?
Si elle était née à une époque où le courriel n'existait pas, Catherine* est persuadée que son infidélité ne serait jamais allée aussi loin. Le baiser échangé avec un collègue à la fin d'une soirée bien arrosée en serait resté là et les vacances d'été se seraient chargées de lui faire oublier cette histoire.

Mais l'ordinateur était à portée de la main. Un simple courriel envoyé pour «clore l'histoire» avec son collègue s'est transformé en une correspondance assidue, puis en rencontres.
«Le courriel m'a aidé à alimenter la relation, dit la jeune femme, en couple depuis 10 ans. Je n'aurais pas utilisé le téléphone, car il était trop risqué de tomber sur sa conjointe. Des vraies lettres? Trop dangereux et avant d'aller la poster, on a le temps de réfléchir. Le courriel, c'est quasi immédiat et moins engageant.»
La sexologue Marie-Hélène Baillargeon reconnaît que les nouvelles technologies peuvent encourager «le maintien du secret» en cas d'infidélité.

«Les messages texte sont très rapides et confidentiels, si on tient pour acquis que notre téléphone est privé. Ça peut être un élément facilitateur.»

Une facilité confirmée par Isabelle*, 28 ans, qui a entretenu pendant quelques mois une relation extraconjugale. Les rendez-vous avec son amant se fixaient par messages texte, les conversations avaient lieu sur Facebook.

«Quand on écrit ou qu'on envoie des messages texte, on a moins d'inhibitions, on se laisse aller. De plus, le fait d'être les seuls à pouvoir lire ces messages rend le tout encore plus excitant. Je ne crois pas que la technologie encourage l'adultère, mais elle le rend plus accessible.»
Un point de vue partagé par Marie-Hélène Baillargeon, qui estime qu'il faut davantage qu'un accès aux technologies pour en arriver à tromper quelqu'un.

«Il ne faut pas se leurrer, ça prend plus que d'avoir un cellulaire pour être infidèle! Sinon, tous ceux qui en ont un le seraient, dit-elle en riant. Il faut qu'à la base, il y ait des problèmes dans le couple.»

La technologie, arme à deux tranchants

Les infidélités d'Isabelle allaient bon train jusqu'à ce que son conjoint ait des soupçons. Pour écrire à son amant, l'éducatrice spécialisée avait pris soin de créer une adresse courriel différente de celle qu'elle utilisait habituellement. Mais elle a appris à ses dépens que son compte Facebook n'était pas aussi privé qu'elle l'aurait espéré.

«Je ne connaissais pas assez Facebook et je n'ai pas été prudente. Mon copain a découvert une conversation instantanée que j'avais eue avec mon amant.» Placée devant les faits, Isabelle n'a eu d'autre choix que de mettre fin à sa relation extraconjugale.

Des amoureux esseulés qui se présentent avec des preuves, le détective privé Michel Corneau en voit souvent. La loi lui interdit de fouiller dans les courriels et d'enregistrer des conversations téléphoniques, mais il n'a pas à le faire.

«Je n'ai pas besoin de dire aux gens d'aller fouiller dans les courriels de leur conjoint, ils savent quoi faire! Lorsqu'ils ont des doutes, les gens vérifient les téléphones cellulaires et l'historique de navigation pour voir s'ils sont trompés», dit-il.

Mais la technologie n'a pas que des mauvais côtés, rappelle Marie-Hélène Baillargeon. «Si elle est utilisée à bon escient, la technologie peut rapprocher les couples. Un petit courriel envoyé dans une journée, ça peut être agréable.»

La techno au service de la surveillance

Ceux qui cherchent à prouver l'infidélité de leur conjoint ont plusieurs outils à leur disposition pour faire de la surveillance. «Je veux juste vous dire que 007 Spy est incroyable, lit-on dans un témoignage publié sur le site de la société du même nom. Avec le logiciel, j'ai surpris ma femme... je ne suis pas heureux, mais pensez au temps que cette histoire aurait pu durer.»
007 Spy est l'un des nombreux logiciels enregistreurs de frappe qui se trouvent sur le marché. Ceux-ci permettent d'enregistrer tout ce qui est fait sur un ordinateur, puis d'envoyer les résultats à la personne qui l'installe, le tout à l'insu des utilisateurs de l'ordinateur. Les fabricants qui les vendent ont rapidement compris qu'il y a beaucoup d'argent à faire avec ceux qui se sentent trompés.

Mais fouiller dans les courriels de son compagnon a quelque chose d'un peu dérangeant, dit la sexologue clinicienne Marie-Hélène Baillargeon. «On peut se poser la question: où est la confiance dans cette relation-là?» conclut-elle.

* Les personnes qui ont témoigné dans le cadre de cet article ont demandé à ce que leur nom soit changé.

jeudi 16 septembre 2010

L’ABC de la consultation en sexologie

Plusieurs personnes se questionnent quant au déroulement des consultations dans le domaine de la sexologie. Voici donc quelques points clés destinés à éclairer les intéressés.

Choix du sexologue
Avant même de débuter les rencontres, il est important de vous assurer de consulter une personne qualifiée. Ainsi, vérifiez si le sexologue détient les diplômes appropriés à l’exercice de sa profession. Tout sexologue clinicien devrait détenir une maîtrise en sexologie clinique (orientation counseling) et il est pertinent que ce dernier soit membre en règle de l’Association des sexologues du Québec. Aussi, puisque votre démarche vous amènera à vous dévoiler, il est impératif que vous vous sentiez en confiance avec lui dès les premiers instants. Entre autres, un premier contact téléphonique peut vous offrir de bons indices. N’hésitez pas à communiquer avec plusieurs thérapeutes afin de préciser votre choix.

Les rencontres
Lors des premières rencontres, le sexologue clinicien procède habituellement à l'évaluation de la difficulté présentée. Bien que le motif de consultation ait normalement été évoqué lors de l’appel préalable à la prise de rendez-vous, cette évaluation permet au sexologue de s’assurer qu’il est la bonne personne pour vous venir en aide. En cas de nécessité, il vous référera à un professionnel dont le champ de compétence se rapproche le plus de votre besoin. À titre d’exemple, il pourrait vous suggérer de voir un médecin s’il s’avérait que certaines composantes d’ordre physique puissent être en cause.
Enfin, la phase d'évaluation sert d'abord et avant tout à donner une vue d'ensemble de votre problématique au sexologue. Elle vous permet d’ailleurs également de vérifier votre niveau de confort avec le thérapeute. Finalement, il est à savoir que les rencontres durent généralement cinquante minutes. Le tarif peut être variable d’un sexologue à l’autre considérant certains facteurs tels qu’une spécialisation ou encore l’expérience professionnelle.

Le partenariat
Une démarche en sexologie ne relève pas de la magie. Une fois l'évaluation complétée, vous et votre sexologue travaillerez de concert dans l'optique de comprendre la nature du problème présenté. Cette compréhension vous permettra de trouver des solutions afin d'atteindre un mieux-être sexuel et/ou relationnel. Cela peut prendre de quelques semaines à quelques mois de consultation.

Règles de conduite
Bien entendu, les sexologues cliniciens se soumettent à un code de déontologie. Vous avez droit à la confidentialité en ce qui concerne votre démarche. À travers les rencontres, il ne devrait pas y avoir d’examen physique. Enfin, le sexologue tient un dossier à votre nom. Il le conservera au moins cinq ans après la fin de votre suivi avant de le détruire de façon appropriée.

vendredi 6 août 2010

Trop vieux pour le sexe?!?

Il n’est pas rare d’entendre dire que la sexualité serait une des fonctions qui s’estomperait avec l’âge. À cette croyance populaire, j’aurais envie aujourd’hui de répondre : « Faux »! En fait, les besoins psychoaffectifs et sexuels ne s’évaporent pas parce que l’on vieillit et ne deviennent pas moins légitimes. Au contraire, ces derniers demeurent et il est non seulement primordial de les considérer mais également d’y répondre puisqu’une satisfaction de ces besoins rime habituellement avec une meilleure perception de notre qualité de vie.

Néanmoins, selon les recherches, l’âge affecte tout de même l’intensité, la fréquence et la qualité de la réponse sexuelle. En effet, les hommes atteindraient leur maximum de sensations sexuelles vers l’âge de 17-18 ans alors que pour les femmes, cette période se retrouverait habituellement vers la fin de la trentaine, début quarantaine. Fait intéressant à noter : plus les gens seraient actifs sexuellement alors qu’ils sont jeunes, plus ils auraient tendance à le demeurer en vieillissant.

Il est aussi pertinent de mentionner que le meilleur facteur de maintient de la fonction sexuelle demeure la régularité des activités sexuelles. Si le corps se transforme avec le temps, la sexualité elle aussi peut se transformer. Il pourrait s’agir, par exemple, d’adopter des positions sexuelles plus confortables ou encore d’utiliser un lubrifiant en cas de besoin… Toutefois, l’élément clé, et on ne le répétera jamais assez, est d’opter pour une communication ouverte à l’endroit de votre partenaire.

Tout bien considéré, une chose à retenir en avançant en âge est de continuer à prendre soin de nous. Il faut faire le nécessaire pour se trouver encore beaux et belles, se sentir toujours désirables. Autorisez-vous à vous abandonner au plaisir. En terminant, j’aurais envie de vous souhaiter de vivre pleinement votre sexualité que vous soyez seuls ou en couple et ce, peu importe votre âge.

jeudi 15 juillet 2010

L’infidélité, cette trahison…

Qu’est-ce que l’infidélité? Je définirais l’infidélité comme le manquement d’un des deux partenaires du couple aux ententes implicites ou explicites de ce dernier en ce qui concerne l’exclusivité sexuelle et/ou amoureuse. Les femmes auraient davantage tendance à s’engager dans une infidélité affective alors que pour les hommes, ce serait plus souvent sexuel. L’infidélité implique généralement la présence de secrets et de mensonges. Ces aspects peuvent parfois être ressentis comme plus blessants par le conjoint trahi que l’acte en soi; d’autant plus si la période entourant la tromperie du partenaire fut longue. Lorsqu’elle est découverte, l’infidélité transporte habituellement le couple vers une crise dont les issues possibles s’avèrent multiples.

En effet, l’infidélité peut mener les conjoints à terminer une relation qui battait déjà de l’aile. Aussi, elle peut initier la fin d’une relation qui avait plusieurs aspects positifs mais où le sentiment de trahison n’arrive pas à être surpassé et la confiance rétablie. Toutefois, suite à une infidélité, il est également possible pour les membres du couple de se pencher sur les facteurs qui ont mené à la survenue de cet événement. Ils peuvent choisir de travailler à régler ensemble les conflits générés par cette situation mais également ceux qui lui étaient précurseurs. Cette option demande beaucoup d’efforts puisque la reconstruction d’une relation n’est pas chose simple. Peu importe l’option choisie, consulter peut être aidant.


Il peut arriver à tous, à un moment ou un autre de notre vie, de ressentir une attirance pour une autre personne que notre conjoint. Néanmoins, il n’est pas obligatoire de se laisser diriger par ces pulsions. C’est la beauté de la condition humaine… Dans les relations à long-terme, les conjoints apprennent communément à se voir de façon plus réaliste et moins idéalisée au fil du temps. Ceci relève davantage de l’intimité bien que toutes les relations à long-terme ne soient pas intimes. Or, dans une aventure, c’est bien souvent une image qui correspond principalement à qui nous voulons paraître plutôt que qui nous sommes véritablement qui nous est renvoyée. Évidemment! Dans une liaison secrète, il n’est jamais question des exigences de la vraie vie… Il s’agit d’un petit univers parallèle à deux et pour deux où l’unique objectif est le plaisir. On peut alors se demander si cette image, flatteuse certes, peut vraiment se maintenir au long cours? Si oui, est-ce suffisamment satisfaisant? Bref, la réflexion est lancée...

mercredi 28 avril 2010

L'infidélité dans le secteur Ahuntsic

Voici un lien menant à un article du journal le Courrier Ahuntsic concernant l'infidélité dans ce secteur de Montréal.

vendredi 16 avril 2010

La course au bon sexe…

Les dernières décennies furent marquées par une libération des us et coutumes quant à la sexualité. Cette libération, perceptible dans notre vie de tous les jours, à travers la publicité, les articles de revue, la télévision, l’Internet et autres médias aura certainement contribué à faire émerger plusieurs questionnements au sein d’une population dont la société encourage plus souvent qu’autrement la performance.

Ainsi, il est fréquent d’entendre les gens, hommes comme femmes, s’interroger relativement à leurs prouesses sexuelles. Combien de personnes se demandent comment bien faire l’amour ou encore comment être un(e) amant(e) idéal(e)? Cette réflexion semble trop souvent confondre la technique dans le sexe et le plaisir. Or, profiter pleinement de sa sexualité implique généralement d’accepter de mettre de côté ce désir de performance au profit d’un plus grand laisser-aller.

Malheureusement, prendre son temps paraît difficile pour bien des gens dans un contexte où ils se retrouvent continuellement oppressés par leurs diverses responsabilités. Néanmoins, s’il est une chose à retenir, c’est que le « bon sexe » ne relève certainement pas du sprint olympien…

En ce sens, il faut savoir s’arrêter et prendre le temps de se donner droit au plaisir, de le savourer. Aussi, il est bon de savoir que la course à l’ULTIME performance nuit habituellement à la spontanéité du moment. Avoir une relation sexuelle ne devrait pas être l’équivalent de participer à une compétition sportive. Il devrait plutôt s’agir de prendre le temps d’être à l’écoute de son propre plaisir tout en demeurant ouvert à celui de l’autre.

Enfin, contrairement à certaines croyances populaires, il n’existe aucun truc infaillible ou aucune recette miracle pour faire d’une personne le partenaire sexuel idéal. Contrairement à ce que plusieurs continuent de croire, bien faire l’amour ne relève aucunement de l’instinct. Cela se travaille. Comment? Et bien, par l’ouverture sur soi, l’ouverture à l’autre et surtout, par la communication.

Effectivement, tout comme au point de vue alimentaire, dans la sexualité, chaque individu a ses préférences. Il s’agit donc d’apprendre à bien se connaître et d’accepter de partager notre connaissance de soi avec notre partenaire. En définitive, il est également important d’être apte à entendre les besoins et désirs de l’autre. Bref, une sexualité épanouie passe assurément par la bonne connaissance de soi ainsi qu’une connaissance suffisante de l’autre…